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Le paradis d eden

10 novembre 2008

Faire sa pate a ...

Pâte à tartiner maison


Inévitable ingrédient du quatre heures, la pâte à tartiner. Et oui, nous sommes de vraies gourmandes, puis bah même si on se soucie souvent de notre ligne, bah des fois on ferait bien une petite entorse pour notre cuillère de pâte à tartiner, hummmm. Alors voilà de quoi te régaler en faisant toi-même ta pâte à tartiner.

Ingrédients

Pour 6 personnes

100 g de chocolat Dessert
200 g de Lait Concentré Sucré
100 g de beurre

Préparation

Dans une casserole, fais fondre à feu très doux 100 g de chocolat cassé en morceaux avec 100 g de beurre. Hors du feu, ajoute les 200g de lait. Mélange bien... Et voilà !

A déguster sur des tartines de pain, sur du quatre-quarts ou avec de petites brioches ou peut-être uniquement à la cuillère :p

Bon Appétit !

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10 novembre 2008

Patrons gratuits

Pour toutes les mamanautes desirant coudre mais n ayant pas de patrons sous la main et pas le temps d aller en acheter voici des liens ou vous pouvez en telecharger gratuitement.
Bonne couture.


1)Patrons burda:
http://www.radins.com/linker.php?id=15299

2)La bobine:
http://www.radins.com/linker.php?id=13077

3)Couture:
http://www.radins.com/linker.php?id=19054

4)Petit citron:
http://www.radins.com/linker.php?id=19684

5)yuna couture:
http://yonab.canalblog.com/archives/patrons_/index.html

6) au jardin de valentine:
http://www.aujardindevalentine.com/alfauvette_couture.htm

7)Jamoroni:
http://jamoroni.club.fr/Liens/CouturePatronsDeco.htm



Voila ca devrait aller alors bonne couture.

10 novembre 2008

LPORTAGE

Les avantages du portage en écharpe porte-bébés

Quel est l’intérêt de porter son enfant dans ces écharpes ? Hormis le fait que ce soit joli, pratique et économique, il y a également plusieurs raisons scientifiques pour le bébé comme pour le porteur ...
Une bonne position pour le bébé

L’écharpe, quand elle est bien mise, permet de positionner votre enfant de manière optimale pour son confort et sa santé. Il est assis en appui sur ses fesses et ses cuisses, et non suspendu, en appui sur ses parties génitales. De même, son dos est arrondi et non cambré comme dans la grande majorité des porte-bébés kangourou.

Enfin, ses jambes sont écartées et relevées, ce qui est une très bonne prévention de la luxation de la hanche. D’ailleurs, les culottes de rééducation mettent les enfants dans cette position. Il est à noter que dans les continents où les bébés sont portés dans cette position pendant presque toute leur première année, les enfants n’ont pas de problèmes de hanches.
Une bonne position pour le porteur

Parce qu’il n’y a aucun tissu entre le porteur et le bébé, celui-ci se retrouve plaqué tout contre la personne qui le porte. Le centre de gravité de l’ensemble porteur/bébé est donc plus proche du centre de gravité naturel du porteur.

De plus, l’écharpe est beaucoup plus facile à ajuster que la plupart des porte-bébés préformés qu’on trouve sur le marché. Ceci signifie que si le porteur est de petite taille, par exemple, il pourra quand même ajuster l’écharpe de façon à ce que l’enfant ne soit pas trop bas sur son buste ou son dos et éviter ainsi des maux de dos dûs à une mauvaise position.



Quels sont les inconvénients de l’écharpe de portage ?

Parce que rien n’est tout blanc ni tout noir, il existe évidemment des inconvénients à l’utilisation de l’écharpe de portage. Petit tour d’horizon.
L’écharpe, c’est long

Une écharpe de portage fait en général au moins 4m60 et souvent 5m20 (bien que la grande majorité des gens se suffiraient certainement d’une 4m60 s’ils étaient bien conseillés). Par conséquent, il arrive fréquemment que l’écharpe traîne par terre quand on l’installe. Ce ne sont a priori que les extrémités de l’écharpe qui touchent ainsi le sol et donc des parties qui ne touchent pas le bébé, mais cela peut bien sûr en rebuter certains.
L’écharpe, c’est compliqué

Il est vrai que c’est quelque chose qu’il faut apprendre à faire et que certaines personnes ne parviennent pas à installer leur bébé uniquement avec la notice. C’est pour ça que des associations comme Peau à Peau existent, afin de montrer comment faire concrètement. Une fois qu’on sait faire, ça devient facile. C’est comme faire du vélo, au début c’est compliqué, mais quand on sait faire, ça devient une habitude et on y pense même plus...
L’écharpe, coûte cher

Une bonne écharpe coûte effectivement assez cher, entre 65 et 100 euros en moyenne. D’autant qu’il n’est pas toujours recommandé de la fabriquer soi-même car le tissu utilisé est un tissu spécial, à la fois indéformable et légèrement élastique, très souple et très solide à la fois. Mais finalement c’est le même prix qu’un porte bébé kangourou de type Babybjorn, qui revient facilement à 70€, et tellement moins cher qu’une poussette...
L’écharpe, ça fait "beatnik"

Certains modèles d’écharpes sont très colorés et font effectivement un peu "hippie". Mais elles existent également en rouge, bleu marine et noir unis pour les personnes qui souhaitent que ça passe partout.

10 novembre 2008

LE CODODO

Les avantages du sommeil partagé


Dormir avec son bébé est un comportement humain banal, c’est à dire largement pratiqué et qui a des implications sur la vie quotidienne, sur les relations familiales et les représentations que nous en avons. Les besoins du bébé sont analysés de façons fort différente, que l’on souhaite dormir avec lui ou au contraire qu’on essaye de le mettre à l’écart. Voilà une liste sans doute incomplète des bénéfices que peut apporter le sommeil partagé à votre famille.

Ne plus avoir peur

Vous souvenez-vous de la dernière fois que vous êtes descendue seule à la cave alors que la nuit était tombée ? Et pour ceux qui habitent à la campagne, quand vous sortez la nuit fermer la porte du garage ou chercher le livre oublié sur un coin de pelouse, ne vous arrive-t-il pas de presser le pas avec un petit sentiment d’inquiétude ? Et ce bruit inconnu qui a surgit soudainement dans la nuit au milieu du murmure familier alors que vous étiez dans votre lit en train de vous endormir. Est-ce vous ou votre compagnon qui êtes allé vérifié que la porte de la maison était bien fermée ? L’obscurité, même à l’âge adulte, est source d’inquiétudes. Nous nous sentons vulnérables, à la merci d’un prédateur quel qu’il soit, réel ou fantasmagorique. Comme tous les animaux, nous ne pouvons dormir que dans un environnement suffisamment sûr, car au danger de l’obscurité s’ajoute avec le sommeil la diminution de notre vigilance. Donc pourquoi faudrait-il encore se compliquer les choses en rajoutant à tout ceci la solitude ? Voilà l’une des raisons principales qui nous poussent, nous et nos bébés, à dormir ensemble : nous protéger et chasser la peur de la nuit. Ce n’est pas parce que nous vivons dans des habitations modernes avec digicode et interphone pour certains que cette inquiétude s’est totalement évanouie : nous avons encore bien des réactions d’homme de Cro Magnon et la raison a bien peu à dire dans ce domaine. Ainsi ce jeune pompier new-yorkais, après les attentats du 11 septembre 2001, qui est allé retrouvé sa famille, et a réveillé son fils pour le faire dormir avec lui, dans son lit[1] : la peur, le stress, invitent parents et enfants à se rassembler pour se protéger et se rassurer.



Se reposer … enfin

La conséquence immédiate de cette sécurité éprouvée par le bébé qui dort avec un ou deux parents, est le calme des nuits sans pleurs, sans réveil, sans interruptions fatigantes. Ne plus se lever pour s’occuper du bébé la nuit est évidemment plus reposant pour tout le monde. On a vu que les réveils étaient normal pour un jeune enfant, et qu’il n’était pas raisonnable d’attendre d’un bébé allaité de six mois des nuits de 10 heures sans interruption. Mais quand il sent la présence de sa mère et/ou de son père, le bébé ne se réveillera souvent pas complètement (en tous les cas, les manifestations bruyantes seront fortement diminuées). Même les tétées se font dans un climat propice à l'endormissement, et de nombreux bébés tètent littéralement « en dormant ». De même, la mère n’a qu’à se pencher pour donner le sein, et bien souvent elle n’aura aucun souvenir de la fin de la tétée, se rendormant bien avant. Isabelle, maman d’un bébé de trois mois qui dort à ses côtés, déclare ainsi lors d’une réunion : « ce matin, quand je me suis réveillé, j’ai dit à mon mari : tiens, le bébé ne s’est pas réveillé. Il m’a répondu en rigolant que j’avais vraiment la mémoire courte, et qu’il l’avait bien observé en train de téter le sein cette nuit ! ». Le matin, au lieu de se lever pour chercher un bébé qui pleure puis de vous en occuper activement, il suffira d’avoir à proximité quelques jouets pour l’occuper pendant que vous continuerez de somnoler et de faire la grasse matinée. Ce qui retarde les réveils du dimanche matin, l'un des cauchemars des parents !

Le repos des parents et du reste de la famille (le bébé ne pleurant pratiquement jamais), sera le bénéfice le plus évident du sommeil partagé. Je me souviens des premières années, quand mes deux enfants Thomas et Clément avaient moins de trois ans. Ils avaient évidemment leur propre lit, dans lequel je pensais qu’ils devaient dormir paisiblement toute la nuit. Mais bien sûr, il n’en était rien. Souvent je me levais la nuit et restais un moment à leurs côtés pour les rendormir. Les endormissements étaient également très longs, je passais mes soirées assise à la porte de leur chambre en attendant qu’ils s’endorment. J’étais souvent épuisée le jour suivant ses nuits hachées : du genre marmotte, il me faut au moins huit heures de sommeil pour récupérer. Mais je ne pouvais pas non plus les laisser pleurer : d’abord parce que mon cœur de mère s’y opposait farouchement (et le « cœur de père » de mon mari également) ; ensuite parce que réveiller tout l’immeuble par des cris me semblait impossible. Il m’arrivait d’étendre un petit matelas, bien inconfortable, que je complétais avec quelques coussins, pour finir ma nuit, la main sur le berceau, en essayant de maintenir un léger balancement le plus longtemps possible. Je crois même qu’il m’est arrivé de dormir directement sur la moquette de leur chambre !



Le plaisir d’une proximité réelle


Dormir avec son bébé, c’est partager des moments d’une grande intimité. Il est possible d'observer ses mouvements quand il dort, de surveiller sa respiration, d'entendre ses moindres murmures. C’est une communication directe qui s’établit en court-circuitant notre cerveau « intelligent », et reliant directement les inconscients entre eux. La mère peut alors rassurer son enfant d’une caresse, d’un murmure, en lui prenant la main ou par sa simple présence et le souffle régulier de sa respiration. Dormir ensemble, ce n’est pas seulement sommeiller ensemble. C’est aussi se serrer l’un contre l’autre, se toucher, se sentir. C’est laisser sa personnalité intime s’exprimer dans un abandon total. Souvent, les bébés auront des mouvements instinctifs d’agrippement, de recherche de contact vers leur mère. Celle-ci ressentira une grande joie à sentir ainsi tout l’attachement profond (profond car hors de son contrôle) de son bébé pour elle. Elle y répondra elle-même par des mouvements « réflexes », et cette communication très primitive aura une répercussion sur leur relation. Dormir ensemble c'est donc pour la mère et l'enfant approfondir leur connaissance l'un de l'autre, particulièrement dans le champ du non-conscient, tant il est vrai que si l'éveil se place sous le signe de la volonté, le domaine du sommeil est celui de l'inconscient. Je me souviens encore du plaisir que j’avais à sentir le corps chaud de mon bébé, d’entendre sa respiration tranquille et ses légers soupirs ; également, ses bras qui soudain m’enlacent, sa bouche qui, alors qu’il n’était pas tout à fait réveillé, attrape mon sein pour téter ; et son odeur, cette odeur si particulière du bébé allaité qui transpire un peu, cette odeur enivrante qui m’appelait, mon nez enfoui dans ses cheveux, sa tête entre mes seins. Je me souviens du grand plaisir que j’éprouvais quand je rejoignais Camille ou Marin pour m’allonger près d’eux ; plaisir si grand que je m’endormais en deux minutes, parfois même malgré moi. C’est également un plaisir sans pareil que de se réveiller avec son bébé. Sortir du sommeil pour voir la joie l’illuminer quand son premier regard se pose sur vous est une véritable récompense.



La confiance en soi


C’est un corollaire immédiat du bénéfice précédent : le plaisir et la satisfaction ressentis par la mère favoriseront le développement de son narcissisme (c’est à dire de la bonne image qu’elle a d’elle-même), et donc sa relation avec le bébé. La confiance en soi peut-elle être mieux nourrie que par la certitude quotidiennement renouvelée de voir son propre corps servir de nid sécurisant pour son bébé ? Le visage d’un enfant calmement endormi et abandonné contre soi est sans nul doute un des signaux les plus puissants qui puissent assurer aux parents que tout va bien et qu’ils s’occupent bien de leur enfant. Les mères qui allaitent connaissent bien cette certitude qui les habite quand en fin de tétée le bébé s’endort, une perle de lait au coin des lèvres.



L’allaitement facilité

Le sommeil partagé trouve tout son intérêt quand le bébé est allaité au sein : le bébé et sa mère se réveillent à peine pendant les tétées, ils ont juste à se rapprocher un peu plus, et pour le bébé, à ouvrir la bouche et attraper le mamelon, ce qu’il sait rapidement faire dans le noir complet avec une grande expertise. Dormir avec son bébé favorise l’allaitement :

les études montrent que les mères qui dorment avec leur bébé allaitent plus souvent et plus longtemps la nuit que les mères qui font dormir leur bébé à l’écart. Le sommeil partagé est également associé dans les études à une plus grande durée de l’allaitement. Est-il une cause ? Est-il une conséquence ? Il n’est pas facile de le dire. Ce comportement n’a souvent pas les faveurs de nos contemporains : choisi en dernier lieu parce qu’on n’arrive pas à faire dormir le bébé seul, le sommeil partagé est donc bien souvent une conséquence. Au contraire, l’allaitement est valorisé de nos jours : choisi, désiré, il a toutes les chances d’être une cause ! Les choses sont ainsi faites : la représentation que nous en avons les attire vers des catégories (cause ou conséquence) que notre esprit cartésien se plait à croire indépendantes du contexte. Mais en tout état de fait, l’expérience quotidienne de milliards de femmes prouve l’utilité de ce comportement où la proximité est favorisée. Et pour une fois, le bon sens pourrait suffire. On sait aujourd’hui que plus que la durée des tétées, c’est leur fréquence élevée qui est un facteur tout à fait positif pour la production de lait. De nombreuses mères chez nous interrompent l’allaitement par « manque de lait ». En fait, comme nous l’avons vu dans le premier chapitre, il s’agit de mauvaises pratiques d’allaitement, dues à l’ignorance des règles simples qui en assurent le succès. Les tétées nocturnes fréquentes sont alors précieuses et un moyen simple de faciliter l’allaitement.

Enfin pour les mères qui sont séparées de leur bébé la journée, c’est une façon sans pareille de maintenir l’allaitement, en favorisant des tétées nocturnes reposantes. C’est également valable pour un bébé très actif la journée[2]. Donner le sein la nuit, et en plus sans effort, voire même en dormant, est en fait une chance pour la mère et son enfant. Peut-on rêver mieux que de permettre à une mère de nourrir et de réconforter son bébé et ce sans aucune fatigue puisque en dormant ? Pourquoi se priver alors d’une telle facilité ?



Certaines difficultés d’allaitement seront plus facilement résolues si la mère dort aux côtés de son bébé. Permettre au bébé de téter le plus souvent possible la nuit peut être nécessaire pour certains bébés trop calmes, ou qui gagneraient à prendre plus de lait[3]. Il arrive que certains bébés refusent brusquement de téter leur mère : c’est alors souvent la nuit que, dans un état de demi-sommeil, ils se remettront à effectuer ce mouvement de succion instinctif qui mettra fin à cette « grève de la tétée ».

Si le bébé est nourri au biberon, ces derniers peuvent être préparés à l’avance et laissés à portée de main. Ils seront évidemment moins facilement donnés que le sein qui ne nécessite que très peu de mouvements de la part de la mère et de son bébé. D'une façon générale, moins vous vous déplacerez, moins vous déplacerez le bébé et plus calme seront les nuits.



Une adaptation rapide à tous les changements de la vie quotidienne

En cas de changement de lieu de vie (vacances, visite chez la famille ou des amis, voyages, déménagement, …), le bébé aura toujours votre présence comme point de repère. Quand je partais avec mes trois premiers enfants dans la maison de campagne de mes parents, les nuits devenaient véritablement un cauchemar : les réveils se multipliaient, les enfants inquiets dans un nouveau lit, avec des odeurs étrangères, sans repères (le doudou n’est pas toujours suffisant dans ce cas). Le bébé qui dort contre ses parents habituellement sera nettement moins perturbé. Dormir dans un grand lit avec ses parents est commode à tous les points de vue : inutile de prévoir un lit d’enfant, une seule chambre sera suffisante et aucun matériel spécial pour le bébé ne sera nécessaire. Vous pouvez aller ainsi n’importe où, sans aucune contrainte matérielle.



Surveiller et rassurer son bébé


Dormir tout contre son bébé permet d’être très vite averti de tout problème le concernant. Je me souviens de Camille qui avait très rapidement des érythèmes fessiers. Y compris quand elle était exclusivement allaité, la moindre selle pouvait lui causer une irritation de la peau en quinze minutes. Comme les selles d’un bébé allaité ne sentent pas très fort, même en dormant à ses côtés il m’est arrivé de ne pas me rendre compte immédiatement que ma fille avait salie sa couche. Mais après lui avoir donné plusieurs fois le sein sans qu’elle ne retrouve le sommeil, j’inspectais sa couche pour bien souvent déceler un érythème naissant. Aurais-je réagis aussi vite si j’avais dormi loin d’elle ? Egalement il m’est arrivé plusieurs fois de sentir mon bébé devenir anormalement chaud, et détecter ainsi très rapidement une montée de fièvre. Je me souviens encore de Marin qui s’est mis à tousser et à avoir des difficultés à respirer à cause d’une laryngite. Là encore, j’étais bien heureuse de pouvoir agir rapidement, dès les premières respirations rauques qui effraient tant les mamans, avant même que le bébé ne se réveille complètement et prévenant ainsi autant que possible ses pleurs et sa peur (qui n’améliorent jamais la situation). Rester auprès d’un bébé malade paraît le plus souvent indispensable à tous les parents. Cette inquiétude est normale et tout à fait positive : je ne crois pas à la contamination de l’angoisse des parents vers le bébé. Il ne s’agit pas d’angoisse, mais d’intérêt et de sollicitude que seuls les parents peuvent ressentir. Ni le médecin, ni aucun professionnel n’auront de tels sentiments qui sont évidemment à la base des soins affectueux. Même les médecins les plus aguerris deviennent d’un sentimentalisme jugé excessif dans notre société quand il s’agit de leurs propres enfants. Si c’est le rôle des professionnels que de garder une certaine distance pour faciliter un diagnostique objectif, c’est bien celui des parents que de se préoccuper de leur bébé. Sentir que son bébé ne va pas bien est encore plus facile quand il est allaité car il se met à téter plus souvent dans ce cas (parfois avant même l’apparition des symptômes). La connaissance intime et permanente de son bébé facilite le repérage de tout problème et permet de donner vite l’alerte.

10 novembre 2008

SIGNER

ET bien voila en surfant sur des fofos de maternage je viens de trouver un truc formidable: communiquer avec bebe en language des signes.
Je n en revenais pas mais apperement ca marche super bien.
Donc voila je vias bien me documenter sur ce sujet et on va essayer de mettre en pratique tout ca je vous dirais quoi au prochaine episode.

Sinon voila un lien tres interessant:
link

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10 novembre 2008

L'HNI

HYGIENE NATURELLE INFANTILE

Qu’est-ce donc ?

Il s agit tout simplement de détecter chez son enfant dès le plus jeune age les signaux correspondant à un besoin d’élimination (urine ou selles) et de l’emmener à l’endroit prévu à cet effet.


Intérêts ?

1) Plus (ou quasi plus) de couches : c’est un avantage non négligeable,
- aisance de l’enfant qui n’a plus à supporter un paquet au niveau des fesses
- au niveau psychomoteur, l’enfant retrouve une sensibilité au niveau des fesses (qui était réduite lors du port de couches) ce qui lui permet beaucoup plus aisément de se mettre assis, debout, 4 pattes, etc.
- en cas d’érythème fessier, la peau respire, il n’y a pas de macération
- économies dues au port réduit de couches.

2) Une communication supplémentaire
- pour les parents : dans une optique de maternage, l’HNI permet de répondre aux besoins de l’enfant, ce qui établit un lien supplémentaire et la sensation d’être « en phase » avec son enfant
- pour l’enfant : une reconnaissance de ses besoins d’élimination ce qui est non négligeable vu le contentement émis par l’enfant lorsque ses besoins ont été détectés.

A partir de quel age ?

De préférence, il convient de débuter avant l’age de 4 mois. Il a été observé qu’avant cet age, il est plus facile de mettre en place l’HNI car l’enfant a conscience de ses besoins d’élimination.
Cependant il est tout à fait possible de commencer plus tard.
Un enfant, dès la naissance, émet des signaux montrant qu’il va éliminer : si personne n’y prête attention (ce qui est le cas lors du port de couches), l’enfant va petit à petit stopper l’émission de ces signaux. En revanche si l’on apporte une réponse, l’enfant va continuer à les émettre avant chaque besoin d’élimination.
Il est possible de rétablir cette communication même si elle a été interrompue par le port de couches, il faudra simplement un peu de temps pour que l’enfant intègre que ses besoins sont pris en compte, ce qui l’incitera à émettre à nouveau des signaux.

En pratique

1) Observation du rythme d’élimination de l’enfant
Savoir combien de fois par jour l’enfant fait des selles et observer une éventuelle régularité. Evaluer le nombre de mictions : quand se produisent-elles le plus ? Aux réveils des siestes ? Avant, après, pendant la tétée ? Combien de temps après la tétée ou l’ingestion de nourriture ou de boisson ? Apprenez à connaître le rythme des besoins votre enfant.
Si vous débutez la pratique de l’HNI après 4 mois, cette phase d’observation va permettre à votre enfant de reprendre conscience de ses besoins, le fait de ne pas porter de couches lui permettra de ressentir très facilement qu’il est en train d’éliminer.

2) Apprendre à détecter les signaux
Il existe des signaux de toute sorte émis par votre enfant juste avant l’acte d’élimination. Apprenez à les détecter. Ces signaux sont propres à chaque enfant et peuvent se modifier au fur et à mesure que l’enfant grandit.
Il peut s’agir (liste non exhaustive) : d’un grognement, d’une pause dans le jeu, d’un frisson, d’un gaz pour les selles, d’une mimique, de mots spécifiques quand l’enfant est plus grand etc. Bref c’est la sensation qu’il se passe quelque chose.
Dès que vous détectez un signal, emmenez votre enfant à l’endroit prévu à cet effet.

3) Le sixième sens ou intuition
Avec l’habitude, vous pouvez développer un sixième sens : vous « saurez », à l’instinct, que votre enfant a un besoin d’élimination. Ca ne s’explique pas. Vous aurez l’impression d’être « en phase » avec votre enfant. C’est très gratifiant.

Où et comment l’enfant fait-il ses besoins ?

1) Où ?
C’est au choix, prenez en compte le confort de votre enfant et le vôtre !
Pour les nourrissons, vous pouvez opter pour un petit récipient avec couvercle que vous refermerez entre chaque élimination, ce qui vous permet de ne pas vous lever à chaque fois si vous êtes au lit ou dans un fauteuil.
Vous pouvez tenir votre enfant au-dessus d’un lavabo, d’une bassine, des WC, de la baignoire, dehors dans l’herbe s’il fait chaud et quand l’enfant grandit et tient assis vous pouvez lui proposer le pot ou de s’asseoir sur les WC.

2) Comment ?
Pour les nourrissons : quand bébé ne tient pas sa tête, l'attraper sous les cuisses, position allongée dos sur nos bras , la tête reposant sur notre ventre, fesses au-dessus du réceptacle. Pour les plus grands : attraper les cuisses de bébé avec les mains, maintenir son dos contre notre ventre. Veiller à ce que les genoux ne soient pas trop hauts pour ne pas appuyer trop fortement sur le ventre.
Quand ils sont plus grands : assis sur le pot ou les WC avec ou sans réhausseur (sans : vous pouvez vous placer assis derrière votre enfant, face au monde ou face au réservoir).

A savoir

1) Une grande liberté
Vous pouvez adapter la pratique de l’HNI comme vous le souhaitez : ne plus mettre du tout de couches, en mettre juste la nuit ou lors des sorties, pratiquer l’HNI quelques heures par jour. Le système urinaire « s’endort » pendant le sommeil, vous pouvez donc tester de ne pas mettre de couche à votre enfant pendant les siestes.

2) Il faut être disponible
Les fois où vous êtes fatiguée ou occupée, vous risquez de ne pas percevoir les signes. Si vous ressentez de l’énervement, mieux vaut mettre une couche à votre enfant , il est inutile qu’il ressente des sentiments négatifs à son égard.

3) Pendant les périodes crampon
Durant ces périodes, il se peut que l’enfant refuse la pratique de l’HNI, se cambre à chaque fois que vous lui proposez un besoin. Il y a une sorte de « régression » qui peut durer plusieurs jours. Puis tout rentre dans l’ordre une fois cette période passée.

4) Ce n’est pas une course à la propreté
L’enfant ne sera pas propre plus tôt. Ce n’est pas le but. La pratique de l’HNI n’a d’ailleurs rien à voir avec le « dressage » au pot effectué aux générations de nos grands-parents et qui a généré parfois d’importants problèmes à l’age adulte.

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